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Comments

[Yves]

Bonjour,
Suite au passage de M. Morandini chez M. Ruquier, pouvez vous lui faire passer le message suivant.
Pour éviter la divulgation des résultats des élections avant l'heure officielle, il suffirait de faire voter les gens les jours ouvrables comme pour les élections professionnelles. Deux jours de congés supplémentaires tous les 5 ans se n'est pas énorme et cela motiverai sans doute plus de citoyens.
Cordialement,
Yves Boisdon

[Eclair]

Et ben voilà !!! je suis vraiment admirative devant Pierre Bénichou même un petit peu plus........

[fantomas]

Comme nous en avons déja parlé sur le blog, nous sommes actuellement entrain de faire un autre site, car le service qui heberge ce blog est saturé par la pub comme vous pouvez le constater.

[Gé]

Le monsieur n'a pas dû comprendre que ce n'était pas le blog de Pierre Bénichou, mais celui d'un fan...
Sinon concernant ce site, je trouve que depuis que Laurent en a parler à la radio, les mises à jour se font très rares, j'ai l'impression que vous vous reposez sur vos lauriers.

[pierre DERENSY]

Monsieur, Votre attitude lundi soir dans « On a Tout Essayé » lors de la venue de Jeanne Cherhal me scandalise. M’horrifie même. Vos propos dénués d’un sens logique et critique me font penser qu’il y a un temps pour tout. Que le votre est passée, que vos attaques sur cette jeune personnes sont passéistes et populistes. La critiquer musicalement parlant : j’accepte et je vous répète que c’est votre droit (encore faudrait il que vos impressions soient fondés mais passons) mais je vous reproche particulièrement de l’avoir agressé verbalement, du haut de votre suffisance, sur des thèmes autres que son travail (tout en imaginant qu’au montage vous vous êtes offert le beau rôle), d’avoir manqué de respect à un artiste soit mais à une femme : non ! De toute manière en quoi un dinosaure de l’ORTF passé par « Les Grosses Têtes » peut il avoir quelque chose à dire de sensé sur la grâce d’une Jeanne Cherhal moderne et adaptée, elle, au XXIème siècle. Ce qui vous chiffonne en elle : c’est qu’elle vous échappe. Vous êtes rétrograde et sans style. Proche d’une caricature. Par désir de médiatisation putassier vous assenez des paroles injustes et diffamatoires. Je pense en fait, qu’Elsheimer vous gagnant vous pensiez vous adresser à Johnny Vacance. Déjà lui dire que vous la chargez car elle est une artiste « star » ou quelque chose comme ça confine à la connerie pur en 10 volumes ! Vous êtes une encyclopédie de mauvaise fois inhumaine et lâche. Vous vouliez quoi, que l’on dise « Quel courage Pierrot de mettre un taquet à Mylène Farmer ? » Bhen Cherhal c’est pas Mylène. Cherhal c’est la probité, le sens du devoir accomplis, de la mélodie douce, travaillée, bûchée, ciselée, du bonheur partagé sur scène. Elle n’est pas « élitiste » comme vous le disiez et encore que, en quoi vouloir être élitiste est un mal ? Elle n’est pas jolie : elle est superbe ! Cette fille est drôle, libre, intelligente… voilà où le bas blesse au fond de votre orgueil macho. Enfin expliquez moi comment quelqu’un qui n’aime pas « L’eau » de Jeanne peut il dire du bien de tant de merde discographiques comme vous le faites si souvent ? J’aimerais franchement aussi que vous mettiez la même fougue pour démonter les insipides insanités d’un Michel Sardou sur CD ou d’une énième prophétesse à gros seins qui dois faire monter le reste de votre libido mais ne fait pas bander les amateurs de bonne musique. Benichou avec votre nom on se croirait dans un mauvais film d’Alexandre Arcady (ce qui est un pléonasme). Ce qui me rend encore plus heureux finalement c’est de voir qu’après cette saillie morbide (ça sent le sapin) elle soit restée charmante et agréable comme ses disques. Lui a t'on appris qu'il était inutile de frapper sur de la merde car elle éclabouse ?
Pour conclure voici ce que moi, petit rien qui ne fait pas carrière dans les médias populaire pense de cette damoiselle :
 
Jeanne bizarrement cette semaine alors que je devais écrire quelque chose sur toi pour ton passage dans le Nord et la sortie de ton troisième opus « L’eau », je t’ai croisé dans les rues de Paris. Dame Cherhal je dois te dire que tu étais très belle avec tes sacs Shopi et ta façon de tutoyer les anges en marchant. J’avais jusque là fantasmé une artiste guitare en bandoulière ou piano sur le dos, une femme qui plongeait dans la tumulte profondes de l’inspiration, mais là vraiment j’étais enchantés de voir que toi aussi tu faisais tes courses comme tout un chacun. Pour tout te dire, j’aurais bien aimé être ton porteur d’eau, le garçon obscure qui consignerait le prix des bouteilles sur le ticket et accessoirement serait source d’inspiration. Mais comme j’aime tout autant ton mec (le big Albin de la Simone) que toi je me suis seulement arrêté pour te regarder et je me suis réduis en flaque par tant de grâce. Après avoir repris mes esprits et ma consistance, je me suis empressé en rentrant chez moi, de remettre ton dernier ouvrage fluide dans ma platine pour un peu me rappeler ta présence. On peut affirmer après écoute que l’année sabbatique que tu t’es octroyé loin des studio (tout du moins pour ton compte personnel) t’a été plus que profitable. Selon la rumeur de l’onde tu te serais enfermée dans ton appartement pour dompter un logiciel de musique te permettant de concevoir les ébauches de tes nouvelles chansons. Quand il fut temps de concrétiser toutes ces maquettes pour en faire une galette, tu as eu la riche idée de demander à Albin (décidément celui là est partout autour de toi, je commence à être jaloux) de prendre les rênes de la réalisation en compagnie d’un groupe d’amis de confiance pour tenir les instruments. Cet album est donc une suite des précédents tout en te permettant d’aller puiser des titres plus abstraits, en t’attachant moins au quotidien ou à ces choses anecdotiques qui pourrait facilement faire un album sur le prix du chocolat ou de la difficulté à charrier des pastèques dans un cabas. C’était ton style, tu l’as changé et la nouvelle Jeanne est toujours aussi intéressante à écouter. Tes textes sont devenu des tableaux à multiples entrées, ta musique s’est étoffé sous le poids de l’expérience et le tout reste limpide. Quand tu dis « C’est le disque que je voulais faire. Ce que j’avais dans la tête s’est réalisé. Il me ressemble », je ne peux que renforcer tes propos. Pour l’heure, tu te déclare « heureuse » d’avoir fait cet album et ce petit sourire métro Pigalle que tu traînais au coins des lèvres m’a tout simplement comblé, comme ton disque. Mon bonheur n’a que la peau sur les os en attendant de te voir jouer ces nouvelles chansons. A très vite sur scène.